Le village du Bournat (la « ruche », en occitan), au Bugue, occupe une place de choix dans les sites de mémoire du Périgord, qui n’en manque pas. La minutie de la reconstitution de la vie au début du XXe siècle nous plonge sans coup férir dans un bain de nostalgie. 

La marche arrière que nous propose cet étrange village n’est finalement pas si intense, puisqu’elle nous conduit aux abords des années 1900. C’est sans doute cette proximité temporelle qui touche le cœur des visiteurs. Boire une chope dans la brasserie accueillante, s’ébahir devant l’authenticité retrouvée des gestes des artisans, se tenir bien sage dans l’école de Jules Ferry aux délicieuses cartes de géographie, l’immersion est réaliste dans le quotidien de nos aïeux.

« Des nocturnes rythmeront l’été : et notamment le 14 Juillet à l’ancienne, mappings vidéo sur les ailes du moulin, feux d’artifice au rythme des bandas… »

Le site est devenu un véritable conservatoire des savoir-faire d’antan, on y forge, on y coud, on y moud, on y rabote, on y pétrit, et notre tympan renoue avec le bonheur de tous ces sons, résurgences d’une époque qui peine à laisser des traces dans les campagnes. Cette parenthèse en famille agit comme une grande respiration dans notre monde en accélération constante. Le parcours n’est pas uniquement contemplatif, les attractions sont nombreuses, manèges en bois, chamboule-tout de fête foraine, photos en costume traditionnel… La simplicité et l’ingéniosité sont au rendez-vous, si proches et pourtant à des années-lumière de nos addictions numériques.

Mairie en pierre blonde du Périgord, chapelle, moulin, lavoir, moulin à vent, grange, potager, rien ne manque à ce village unique, et surtout pas la satisfaction des papilles, Périgord oblige. Le soir venu, des refrains oubliés éclatent à la guinguette, repris en chœur par les convives. Que l’on se balade à pied, ou en bus dans la réplique du mythique bus américain Stanley, on croise aussi des animaux de ferme, paisibles dans leur écosystème de 2 500 m2, conçu pour les enfants de 2 à 12 ans. 

L’immobilisme n’est qu’une illusion au Bournat, tant le parc excelle à se renouveler pour chaque année offrir la sensation d’une visite différente. De grands travaux ont occupé cette période de morosité sanitaire. La boutique a été sensiblement agrandie, tandis qu’une halle aux poutres délicieusement enchevêtrées a poussé sur la place du village. En 2021, l’accent est en outre mis sur les animations. Des nocturnes rythmeront l’été : 14-Juillet à l’ancienne, mappings vidéo sur les ailes du moulin, feux d’artifice au rythme des bandas…

Les journées n’ont rien à envier aux soirées, avec des visites guidées théâtralisées qui se multiplient, tant elles ont connu de succès les années précédentes. L’ouverture d’un glacier pâtissier et d’une rôtisserie complètent les propositions gourmandes, qui se déclinent dès lors au fil de cinq points de restauration. Le monde forain, pilier traditionnel de la réputation du village, n’est pas oublié dans le nouveau panorama des attractions, avec l’arrivée d’un superbe carrousel, où les chevaux de bois piaffent déjà d’impatience de repartir pour un tour. 

Publireportage par Hervé Brunaux – Photos : © Le Bournat


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