L’Agora a mis sur pied une nouvelle saison dense, avec pas moins de 38 spectacles, 42 compagnies et près d’une centaine de représentations, à Boulazac-Isle-Manoire mais aussi dans l’agglomération. Le premier trimestre sera très axé sur le cirque, avec une coloration engagée et des incursions en terres étrangères.

Le cirque, c’est l’ADN de l’Agora, labellisé Pôle National Cirque depuis 2010. Pas étonnant, donc, à ce qu’il infuse toute la programmation. Mais en ce début de saison, il sera particulièrement prégnant. Déjà parce que, le 17 novembre, aura lieu la Nuit du cirque, un événement national qui se déclinera autour de trois spectacles, dans une soirée haute en couleurs à partager en famille, de 18h30 à 23h. Trois formes seront proposées : un duo d’acrobaties main à main, un collectif de jonglage et batterie, et un cabaret circassien. Les arts de la piste prennent des formes diversifiées, sources d’un émerveillement infini. Du 13 au 19 décembre, le public pourra découvrir la grâce des sangles aériennes dans « Nartiste » de la compagnie Quotidienne, qui revisite le mythe de Narcisse. L’artiste opère en solo dans cette création intimiste et familiale, donnée dans un petit chapiteau conçu sur mesure.

Nartiste – Compagnie La Quotidienne ©Vasil Tasevski

Parce que le spectacle vivant est un langage universel, les spectateurs auront la chance de découvrir le cirque hors de nos frontières. Le 6 décembre, « Chouf le ciel » de Colokolo donnera à voir le plus spectaculaire de la haute voltige marocaine. Jonglage, danse, musiques arabes, électro et hip-hop, chants populaires et propulsions à neuf mètres de hauteur vont créer la magie dans le Cube Cirque de Lamoura.

Chouf le Ciel – ©Photo DR

L’Agora soutient les artistes d’Ukraine et de Palestine

Puis, le 20 décembre, direction l’Ukraine, un pays dont l’excellence circassienne est reconnue à l’international, pour une soirée de « Rêve » en compagnie d’Inshi. Issus de la prestigieuse école de cirque de Kiev, les acrobates enchaîneront les numéros complexes. Leur accueil est aussi une marque de solidarité de la part de la Ville, qui affiche une politique culturelle engagée. Ce sera également le cas le 17 octobre avec la venue de Samaa Wakim, une chorégraphe palestinienne qui explore par la danse, dans « Losing it », comment les traumatismes d’une jeunesse en zone de guerre impactent l’identité et s’inscrivent dans le corps. L’Agora a un lien étroit avec ce pays, étant associé avec l’École palestinienne du cirque de Ramallah.

Rêve – ©Photo DR

Plus proche de chez nous, la culture s’exportera dans la campagne périgourdine grâce au dispositif Scènes de territoire(s), avec deux représentations à Église-Neuve-de-Vergt et Champcevinel, les 7 et 9 novembre, d’« Azul » signé Cridacompany, un quatuor catalan loufoque et décalé entre cirque et théâtre. L’Agora crée aussi des liens avec des manifestations locales : la salle accueillera un concert du bluesman Slam Allen dans le cadre du festival MNOP, une courte performance de cirque italienne en partenariat avec le festival boulazacois Cultures & Nous, et proposera un concert jazz-dessin le 13 octobre au Festival de la bande dessinée de Bassillac-et-Auberoche. Enfin, une compagnie périgourdine, Moi Non Plus, dévoilera sa dernière création de théâtre d’objet et théâtre masqué, le 28 novembre : « Ne ferme pas les yeux (dans le noir c’est pire) ».

Après ce beau voyage, il sera temps de faire une petite trêve avant de réembarquer dès le 10 janvier dans la suite de la programmation, toujours exigeante, engagée et à l’écoute du monde.


Retrouvez la saison 2023-2024 en intégralité, la billetterie en ligne et toutes les infos pratiques sur le site www.agora-boulazac.fr


Publireportage par Maéva Louis
Photo principale : Collectif Malunés ©Marie Monteiro

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