L’emblématique hôtel-restaurant s’offre un nouveau départ, avec l’arrivée de Catherine et Laurent Moisan. L’équipe a été conservée, comme les valeurs exigeantes de la carte, qui célèbre la star du terroir périgourdin.

D’emblée, le nom de l’auberge annonce la couleur : celle-ci sera noire, noire comme les mystères de la reine des sous-sols, noire comme cette étrange denrée que l’on nomme opportunément truffe du Périgord, même dans des territoires lointains. L’Auberge de la Truffe, dans un village qui, par ses marchés, son écomusée, ses auteurs et ses élus, s’est voué corps et âme au célèbre champignon hypogé, se distingue comme le temple gastronomique qui couronne le périple du visiteur.

L’attachement à la Tuber melanosporum y est si intense que le chef Pierre Corre n’hésite pas à proposer un « menu truffe » intégral !  Du cappuccino de châtaigne à la truffe, jusqu’au dessert truffé du pâtissier, en passant par une brouillade aux truffes, un filet de sole en écailles de truffes, ou une truffe à l’étouffée, on n’hésite pas, ici, à proclamer ses passions. Les papilles des convives n’oublient pas de sitôt ce mariage entre saveurs du terroir et savoir-faire d’un cuisinier inventif, qui magnifie tout autant les autres produits locaux.

Catherine et Laurent Moisan s’épanouissent dans cette nouvelle vie en commun, à laquelle ne les prédestinaient pas leurs parcours professionnels, elle dans le tourisme, lui dans le milieu automobile. Leur coup de cœur pour ce rendez-vous des gourmets, créé en 1983 par Jacqueline Leymarie, n’est pas pour autant synonyme d’immobilisme. En valorisant les compétences de son équipe, tout en faisant confiance à de jeunes recrues, le couple cherche à développer des formules à géométrie variable, qui séduisent aussi bien les amateurs du coin que des groupes étrangers ravis de conjuguer tourisme et bonne chère. L’établissement, dont l’activité du restaurant représente environ 65 % de l’activité totale, est ouvert même l’hiver, saison de la truffe oblige !  


Informations pratiques :


Publireportage par Hervé Brunaux
© Laurent Pareau

 

 

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